marți, 6 iulie 2010

Un jour sans Soleil

"Je crois que j'ai dormi trop. Mais comme il fait froid..."
Je pense que j'ai eu un mauvais reve. Que ce que sont ces cris? Tous les citoyens sont ivres? Pourquoi ne me laissent-ils pas dormir?
Je regarde par la fenetre. La ville est noire. Un terrible froid traverse mes os. Je sors au-dehors de ma maison. Tout le monde courent et pleurent. Je suis effraye et desorientee. Aucun ne s'arret pour m'expliquer ce qui se passe. Je vais jusqu'a ce que je trouve une vieille tombe dans la rue, avec les yeux grandes, le visage malpropre qui semble folle. Je cours vers elle et lui demande d'une maniere incoherente: "Que-ce qui se passe-t-il? Tout le monde...ou partent-ils? Pourqoi la nuit est-elle si longue? Qu'est-ce que vous avez? Madame...repondez!" Elle continue a regarder en haut, derriere moi. Je me retourne lentement. Les tenebres m'entourent. Mon coeur bat avec la vitesse de la lumiere. L'image n'est pas claire. Mais, peu a peu je vois:c'est un grand miroir. Dans le miroir c'est un enfant qui pleure. Son visage est blanc, ses yeux sont etints. Il est comme un cadavre. Derriere lui c'est sa mere avec un petit enfants dans ses bras. Elle s'est adossee contre un arbre sans feuilles. La terre est congelee autour d'eux. Les larmes des enfants tombent et chacun prennent une goutte de mon energie. C'est horrible. Le petit enfant crie et chaque crie est comme une accusse pou l'humanite qui s'est moque de son avenit. Je ne peux plus supporter cette image.
Je vais dans la rue. Les hommes ne courent plus. Ils vont lentement tous dans la meme direction. Ils sont comme des zombies qui partent vers la mort. Je les regarde. Ils n'ont pas de vie dans leur regard. Ils vont vers moi. Ils cherchent aide. Ils regrettent. Mais la nature ne pardonne pas. Elle est furieusse. Je n'ai plus d'air. Je tombe. La rue est froide. Je regarde le paysage qui est devant moi..les arbres morts, les fleurs sans arome et la pauvre masse de gens...qui hier ont ete forts, ont conduissent ce monde. Maintenant le monde les conduit. Le ciment vole mon dernier souffle de vie. Je suis morte, avec l'image du Soleil noir, sans lumiere et sans chaleur...sans vie. Les larmes de l'enfant que j'ai vu dans le miroir me suivront toujours dans ma miserable mort. C'est l'image de l'humanite. Et le miroir s'est brise.
"C'est tard. Reveille-toi."
"Maintenant, maman. J'ouvre mes yeux. Les rayons du soleil rechauffent mon visage. C'etait seulement un reve, heureusement.
Soleil, je t'aime!
[voi reveni pentru a pune accente.momentan sper sa intelegeti si fara]